Après une journée bien tempêtueuse, nous poursuivons le long du littoral occidental entre le Nebbio et la Balagne. Le mont Ghenuva dans le désert des Agriates, une région autrefois fertile avant son abandon par la population victime de la guerre de 1914-1918. Le mot désert fait référence à la perte de cette terre nourricière.
L’arbousier est un fruit très répandu sur les bords de route, il possède plusieurs bienfaits. On le consomme aussi bien cuit que cru, mais attention à ne pas en faire un excès suivant son usage. Sa saveur est douce, acidulée et farineuse. Il se décline en confiture, gelée, etc.
Il n’est pas rare de les croiser sur les routes, les vaches, les sangliers et les chèvres peuvent surgir à tout moment. Cela nous a rappelé le Maroc avec les dromadaires ou les moutons en Norvège, des rencontres amusantes et sympathiques.
Une petite pause à l’Île-Rousse où une fenêtre est amoureusement embellie. Chef de l’île de 1755 à 1769, Pascal Paoli est un homme politique ayant beaucoup œuvré pour la patrie, notamment avec l’instauration d’une constitution et pour la création d’un État corse. Fin d’après-midi sur la plage de Ghjunchitu. Pendant qu’une vigie scrute l’horizon, chaque ondulation maritime me captive dans son mouvement perpétuel.
Calvi et sa citadelle, avec à ses pieds la tour du Sel. Derrière ses murs, il y a la maison natale du célèbre navigateur Christophe Colomb. À cette époque, la ville était sous l’égide de Gênes. Mais selon toute vraisemblance, ce marin était bien Génois en réalité.
La côte ouest de la Corse est très découpée, combinée aux massifs et à la mer Méditerranée, c’est un cocktail indéniable de séduction. Un secteur particulièrement appréciable, la route entre Porto et Piana.
Nous, on en pince pour la Corse.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 