Village de pêcheurs, l’île de Vardø est accessible via un tunnel routier sous-marin. Son histoire est liée à la conquête du Pôle Nord. À l’aide de bois flotté, des sculptures renvoient un savant mélange artistique.






Notre embarcation nous attend pour l’île aux oiseaux, il ne faut que 10 minutes pour arriver sur les lieux. À notre approche, les oiseaux prennent leur envol. Afin de respecter la faune, un balisage est en place. Sur les falaises, la plupart des nids sont désertés. Dans leur grande majorité, les juvéniles sont élevés. Jamais nous n’avons pu voir un tel rassemblement d’aussi près, un instant indescriptible…







Le cormoran huppé construit son nid avec des plantes aquatiques dans des escarpements rocheux. Sa taille varie entre 65 et 80 cm avec une envergure dépassant le mètre.








Tu n’aurais pas un peu de mascara pour sortir ce soir ?

Sédentaire, il est présent un peu partout sur le littoral côtier européen, se déplaçant lorsque la nourriture se rarifie. On peut remarquer l’évolution du plumage…









Comestible, la Plaquebière est une mûre polaire. La Bibionidae est une espèce de mouche qui se nourrit de végétaux en décomposition.


Excellent plongeur, le Guillemot de Troïl peut capturer ses proies jusqu’à 100 m de profondeur. Migrateur, il vit en haute mer. Il mesure en moyenne 40 cm pour 70 cm d’envergure. Son œuf de forme conique l’empêche de rouler en dehors.


Avec sa bouille très attachante, le Macareux moine niche dans des cavités rocheuses, en creusant si besoin un terrier d’un mètre de profondeur. Malgré une taille n’excédant pas 30 cm, il pêche jusqu’à 60 m.









Quand j’y réfléchis, je me demande qui est le plus migrateur ? …Eux ou nous.

Bon, il est temps d’ajuster la voilure pour le repas de ce soir…








Sardines, sardines !… Qui veut mes sardines toutes fraîches…

17 h 00 heure, retour au port avec une carte mémoire abreuvée de photographies, une journée qui couronne magnifiquement cette tournée norvégienne.

