Après le littoral côtier des îles Lofoten, nous reprenons la voie E6 vers une extrême limite géographique. Jusqu’à Alta, le trajet est une succession de fjords aux paysages resplendissants.
Avec une dernière bifurcation pour la route E69. La roche devient un mille-feuille, arbres et arbustes s’effacent aux profits d’une végétation et d’une terre plus dénudée. Encore un formidable arrêt pique-nique qui combine deux formules pour se restaurer en fonction de la météo et la baignade si affinité.
La signalétique routière fait régulièrement état des risques de collisions avec les élans ou les rennes. En pratique, comme avertisseur, les locaux font des appels de phares. Le renne n’est pas craintif si l’on se tient à une vingtaine de mètres. Dans la région, le cornouiller de Suède tapisse les sols.
Le cap Nord et ses falaises de 300 m, le voici enfin, après 7876 km depuis notre départ. Du Nord au Sud, la Norvège elle-même s’étire sur près de 2400 km environ.
Un symbole pour certains ou le bout d’une extrémité pour d’autres, très prisé du tourisme. Cet hélicoptère pour les urgences a surpris tout le monde en débouchant soudainement au-dessus des falaises.
En juin 1988, sept enfants venus du monde entier ont créé ensemble le monument Barn Av Jorden dans l’amitié, l’espoir et la joie. En périphérie du restaurant panoramique, dans ce coin du globe, nous étions nombreux à conclure avec le coucher du soleil…
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 