Nous nous éloignons à nouveau de la côte pour gagner les montagnes en prenant la route d’Agadir vers Tafraout. Le paysage change radicalement avec le changement climatique. Le Maroc fait face à un manque de pluviométrie sans précédent et toute la végétation est en stress hydrique.
Tafraout, la ville, est une petite pépite cerclée de montagnes de granite rose et la capitale de la babouche. Suivant la position du soleil sur la roche, une tête de lion se dessine. Pour atteindre l’amande, il faut casser l’enveloppe et la coque du fruit de l’arganier. Tous les jours, un berger passait au camping récupérer nos déchets verts pour son troupeau, presque un rituel et une aubaine pour ses chèvres.
Les vêtements traditionnels berbères, un éclatant patchwork de couleurs et ses babouches.
Avec la maison berbère de Tazka, c’est une enrichissante plongée dans la culture régionale. Dans la valise sont conservés les titres de propriété. Du toit terrasse, on bénéficie d’une belle vue sur Tafraout et sa palmeraie.
Objectif du jour, gravir le Rocher couché. Une randonnée pour une perspective sur toute la vallée sur une plateforme rocheuse. Il n’y a pas de balisage, alors on a un peu tâtonné pour trouver la faille entre les blocs granitiques qui permettait d’y accéder.
Omar, le gérant du camping du Granite Rose, nous a apporté un tajine au bœuf cuisiné par ses soins. Aussi grand gustativement que les sommets de Tafraout, choukrane (merci) à toi.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 