223-L’Aiguille du Midi

En voyant défiler des cabines au-dessus de nos têtes devant un tel paysage, je me suis dit qu’il serait temps d’atteindre des sommets.

L’Aiguille du Midi est une escapade où l’émotion est omniprésente, un véritable tsunami de dopamine…

Après quelques mètres, le compteur du téléphérique affiche une montée de 9 m/s. Ça chatouille un peu au premier pilonne lorsque la cabine oscille comme le pendule d’une comtoise, la tension monte en pression…

À l’arrivée, j’ai eu le souffle coupé en fixant les premiers panoramas.

En prenant un ascenseur, on atteint le sommet du site. Se produit alors une seconde poussée hormonale. Suspendu dans le vide, une cage en verre vous met en lévitation de bonheur… ou de torpeur.

Une troisième avec un enthousiasme photographique inattendu… Étant de nature curieuse, le chocard à bec jaune convoite et partage les pique-niques des visiteurs. Avec une taille de 38 cm pour 75 cm d’envergure environ, il maîtrise parfaitement ce terrain de haute altitude.

En regardant le travail des cordistes, un sursaut salvateur me fera prendre conscience du danger de la montagne en évitant de prendre un bloc rocheux sur la tête.

Comme dans un rêve obsessionnel, le summum émotionnel arrive sur le retour lorsque la cabine du téléphérique se détache et termine comme une luge en glissade sur le glacier des Bossons où Good Docteur et son équipe sont à la réception… Enfin si vous survivez après une chute de 3000 m. Hollywood en quête de scénario recherche toujours des figurants… Un brin kamikaze.

Tous les sujets à connaitre sur la montagne sont abordés. En pénétrant dans le tube, Il y a une atmosphère de science-fiction… L’Odyssée du Mont-Blanc