La Mure, cette commune de l’Isère, a vécu une grande ère industrielle. Proche du musée Matheysin qui expose ce passé historique, la halle et ses 30 colonnes.
Il concentre toute la vie et la richesse régionale d’autrefois. Les mines de charbon…
En passant par la ganterie…
Les paysans durant la saison hivernale qui devenaient colporteurs et le temps de l’horlogerie avec les comtoises, les mécanismes de clocher jusqu’à l’exactitude de la SNCF…
Non seulement ces émotions sucrées (sur la pastille en chocolat) sont très gourmandes, mais surtout elles se démarquent fortement des pâtisseries habituelles. Si vous êtes de passage, filez directement la bouche grande ouverte aux Émotions Sucrées de La Mure.
La Mine Image symbolise tout le plateau matheysin. Contrairement à une mine classique, la veine du minerai affleurait en surface, l’excavation s’opérait de façon horizontale.
Au moment de notre visite, celui qui auparavant transportait le charbon, le célèbre Petit Train de La Mure faisait sa tournée touristique. La première galerie date de 1884. La réputation du minerai de la région tenait au fait qu’il contenait une très forte concentration de carbone. Accumulé au fil des siècles, le sous-sol renferme d’autres trésors géologiques, une empreinte de fougère, etc…
De la salle des pendus (le vestiaire) aux prises de fonction de chaque mineur, tout était parfaitement orchestré pour la sécurité de la mine et des hommes. Les rats avaient une certaine tolérance, car leur absence indiquait un éventuel coup de grisou (gaz invisible et inodore), ce risque explosif inhérent à l’exploitation minière.
Dans ce métier de père en fils, des générations se sont succédé dans une très grande fraternité. Avec des conditions de travail des plus difficiles pour extraire ce précieux combustible, un repos au coin du feu était le bienvenu.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 