En bordure de la frontière franco-italienne, cette vallée des Hautes-Alpes s’étire sur plusieurs kilomètres pour des activités de pleine nature.
Nous avons séjourné au dernier camping du fond de la vallée, toutes nos sorties pédestres partaient de là. À 300 m de celui-ci, en amont d’une sublime cascade, ma plage pour une thalassothérapie après une journée de randonnée, une véritable addiction depuis cet été dans chaque torrent. C’est aussi une source inépuisable pour des prises de vue.
Le refuge du Chardonnet était notre mise en jambes, mais finalement nous avons poussé légèrement au-dessus jusqu’au ruisseau du Raisin. Pour l’itinéraire de Tombouctou, on y réfléchit, mais il va falloir sérieusement accentuer notre entraînement.
Nous n’avons jamais autant rencontré de sauterelles et de fourmis en montagne. Elle plante son appendice arrière dans le sol pour pondre ses œufs. Cet organe est surnommé le sabre.
Le lac des Béraudes, notre seconde sortie pour contempler un lac glaciaire. La beauté a un prix : dans les 100 derniers mètres, nous étions face à un mur avec des lacets tous les 10 mètres sous un soleil ardant. La récompense, en plus du lac, est le plaisir de faire une boule de neige.
Pour clôturer ces très belles journées, le refuge des Drayères, c’est l’extrémité de cette vallée en enchaînant avec les lacs Rond et Long, un parcours de 18 km environ depuis notre camping, là nos jambes ont commencé à se transformer en caramel mou.
Un retour express à la cascade était indispensable.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 