209-Le Mercantour

Un dernier regard sur le massif des Baronnies, nous changeons de région…

Pour traverser les Alpes de Haute-Provence en admirant au passage le lac de Castillon et le village d’Entrevaux et sa citadelle renforcée par Vauban. Avec la nature, il faut toujours du tact et du doigté…

Pour finalement terminer dans les Alpes-Maritimes dans le Parc national du Mercantour, plus précisément au centre-est sur la carte, dans la Vallée des Merveilles.

La cascade du Ray avant d’arriver au parking du pont du Countet, point de départ de toutes les randonnées du secteur.

La vallée tient son nom de ses nombreuses gravures rupestres. Au fil du temps, des motifs se sont superposés. Pour en comprendre la signification, il est fort recommandé de recourir à un guide. Difficile de tout concilier sur notre itinéraire sans faire de bivouac, nous avons préféré renoncer au profit d’une autre randonnée.

Une randonnée qui va pousser nos capacités physiques à ses limites. Départ du parking du pont du Countet (1687 m) pour rejoindre le refuge de la Vallée des Merveilles (2111 m) en franchissant le Pas de l’Arpette (2511 m), dénivelé positif 824 m, négatif 395 m, difficulté moyenne, distance 5,84 km, durée moyenne 4 h 00. On a beau connaître ces informations, la nature du terrain est toujours une inconnue…

À mi-chemin, face à des chamois, j’exulte derrière ma boîte à images… Notre calme apparent a peut-être contribué à cette belle rencontre. Sur son rocher, une marmotte s’étire au soleil.

En comptant le retour, nous avons fini avec plus de 15 km dans les jambes et 10 h 00 de marche…complétement exténué, mais heureux de rentrer sans encombre.

Le lendemain, on a pris un sentier qui permettait de faire le tour du torrent, une véritable cure de jouvence et de remise en forme en se baignant dans cette eau montagneuse.

Nous laissons derrière nous la Vésubie, JJ s’attaque à présent à la plus haute route goudronnée de France, le col de la Cime de la Bonnette (2802 m), nous tutoyons des sommets aux panoramas lunaires.