Dans cette partie de l’Ardèche, le train continue de marquer les esprits, une histoire de cœur devenue pour ces habitants un véritable attachement dans les Gorges du Doux.

C’est une machine à remonter le temps un siècle en arrière qui va nous mettre en émoi par sa fumée, son sifflement et son bruit caractéristique, une locomotive à vapeur de 1923. Elle ressortait des ateliers après une remise à niveau le jour de notre visite et était exposée en gare de Lamastre. Une grande et magnifique Dame pleine d’énergie pour de nouveaux périples touristiques. Pour cette raison, exceptionnellement, ce sera une locomotive diesel qui fera la traction. Plusieurs parcours et modes de transport sont proposés aux visiteurs, la gare de Saint-Jean-de-Muzols en donne un aperçu avec ses différents wagons, en 1ère ou 2e classe. 3 heures de chauffe sont nécessaires pour la préparation de la locomotive Mallet n° 414. La chaudière contient 3 100 litres d’eau portée à 200 degrés. Sur un aller, elle engloutit 800 kg de charbon et 6000 litres d’eau pour tirer un ensemble de 180 tonnes.























Un petit musée évoque son histoire. Dommage, dans le tunnel, le petit train a déraillé au grand dam des petits et grands enfants. Sur les hauteurs, on aperçoit les vignes Saint-Joseph, un vignoble réputé.







En gare de Boucieu-le-Roi, nous avons testé le vélorail, plus fun mais moins adapté pour les photos. Avec quelques règles de sécurité à respecter, on gère sa vitesse durant le trajet… Son dépôt assure la maintenance des machines.












Le terminus (pour le Mastrou) se fait en gare de Lamastre avec une pause de 3 heures, suffisante pour découvrir la ville avant de reprendre le chemin du retour.




La faune locale sur la rivière du Doux, dont une petite chauve-souris prise au camping.








En voiture, s’il vous plaît, attention au départ, le Mastrou va partir…












En cours de route, nous avons franchi le 45e parallèle. De part et d’autre de celui-ci, il faut parcourir 5 000 km pour atteindre l’équateur ou le pôle Nord.

La pierre qui vire, d’après la légende, elle tourne sur elle-même tous les 30 ans. Contre un éventuel risque d’éboulement, elle a été depuis sécurisée.


L’itinéraire se poursuit encore…











L’épilogue, un S comme spectaculaire voyage ferroviaire…
