On a coutume de dire que tous les chemins mènent à Rome, mais pas que, beaucoup vont sur Compostelle. Pour les pèlerins, les randonneurs, prendre un peu de recul sur soi, chacun y trouvera son utilité.

En 834, Alphonse II, roi des Asturies, a ouvert la voie du pèlerinage à partir d’Oviedo, parcours considéré comme le Chemin primitif (Camino primitivo).











Des gens du monde entier viennent fouler ce parvis où reposerait la dépouille de Saint-Jacques consacrée en 1211, le pèlerinage catholique ayant pour but d’honorer son tombeau. Une épreuve physique et mentale de longue haleine, mais la récompense est au bout du chemin.









L’atmosphère d’un lieu de culte aussi important dégage une sensibilité inexplicable. L’église elle-même, par son ampleur, sa complexité architecturale, sa décoration intérieure, vous interpelle dans son ensemble.


















Sur le chemin du retour, symbole de leur long périple, les pèlerins accrochent une coquille Saint-Jacques sur leurs affaires. Nous, en revanche, on est resté accroché à la pâtisserie régionale.
