Bien que le fleuve Douro les sépare, le pont Dom-Luís rend les villes de Porto et Vila Nova de Gaia indissociables et complémentaires. Assemblé en 1886 par l’ingénieur Théophile Seyrig, disciple de Gustave Eiffel, il facilite la circulation du métro et des piétons sur le tablier supérieur, les voitures et les piétons pour le tablier inférieur.



Porto, la deuxième ville du pays, nous a fait forte impression pour son cadre de vie.



















Au moment de notre passage, une exposition à l’hôtel de ville relatait les liens entre le Brésil et le Portugal.





Avec ses 20 000 carreaux de faïence réalisés par le peintre Jorge Colaço, le hall de la gare illustre des scènes du quotidien et l’histoire du pays.






Le marché est un très bel édifice, rien de mieux pour trouver les plaisirs gustatifs régionaux.




Le tramway nous a acheminé jusqu’au phare de Felgueiras où la houle brisait ses rouleaux sur cette balise granitique de 10 m de haut.




Vila Nova de Gaia et sa plage qui s’étire vers le sud sur 17 km. On y a découvert une petite chapelle sur un monticule rocheux.








Lieu représentatif, le quartier des pêcheurs, le barbecue au charbon de bois des restaurants tourne à plein régime. Tout proche, dans la laverie publique, chaque bassin a son cycle de lavage spécifique. Le sèche-linge écologique bien qu’artisanal fonctionne à merveille.






Un formidable petit musée retrace ce passé maritime.










Des trésors, on en cherche constamment, y compris derrière la porte d’un coffre-fort. Avec des lingots à la sauce tomate piquante, à l’huile d’olive, fumés, on a eu tendance à faire main basse sur ce métal précieux. Un concept de boutiques qui rappelle un univers de Disneyland. Dans le même registre, on peut partager un beignet de morue (pastéis de bacalhau) autour d’un verre agrémenté d’un orgue pour le fond musical.







La vallée du Douro est un territoire béni des Dieux pour la viticulture. Célèbre pour sublimer les terrasses des vignobles en produisant un vin très apprécié, le Porto. Pour la conservation de celui-ci, en raison de son ombrage et de son humidité, toutes les caves sont sur la rive de Vila Nova de Gaia. L’entreprise Calem produit 10 millions de bouteilles/an, principalement à partir du cépage Tinta Barroca. Nous avons cherché à négocier en partie notre butin du coffre-fort contre le plus ancien millésime datant de 1870, mais les tractations n’ont pas abouti.













Le soir venu, d’une rive à l’autre, la lumière laisse place à la convivialité.



