Au premier plan sur la photo, la forteresse de Sagres, en arrière-plan le cap Saint-Vincent qui est la pointe la plus occidentale de l’Europe. Toute la périphérie du coin est grandiose, les falaises dominent sur des hauteurs de 80 m.
En dehors du phare fortifié, le Cap Saint-Vincent abrite un monastère. Une exposition de l’artiste Bongard avait lieu au moment de notre passage.
Infante Dom Henrique, fils du roi Jean 1er du Portugal, surnommé Henri Le Navigateur, fut à l’initiative des découvertes maritimes qui allaient transformer le monde pour les siècles à venir. Décédé à Sagres, une petite exposition à l’intérieur de la forteresse retrace cette épopée.
Le rouge pour 3/5 du drapeau portugais symbolise la passion et les efforts de la nation, l’espoir avec la partie verte pour 2/5. Au milieu figure une sphère armillaire personnifiant les découvertes et conquêtes à travers le monde.
Malgré la rudesse du territoire, la faune est très présente. Il y avait un moment que j’avais le Cochevis de Thékla dans le collimateur. Il n’est pas facile à approcher.
Cette terre comporte une faille dans la roche, le monument en cercle concentrique donne un aperçu du souffle émis par la puissance des flots lorsqu’ils s’engouffrent dans celle-ci, associé à un vacarme assourdissant. Notre brushing en a souffert, mais l’essai était concluant.
Qui parle de Sagres, parle de surf. Dès que la météo s’agite un peu, un peu envieux d’en faire autant, les phoques en combinaison de néoprène sont sur la vague avec le spectacle qui s’ensuit pendant que d’autres se sentent pousser des ailes.
Peu importe la distance lorsqu’on est en harmonie avec son contexte.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 