En s’éloignant de Séville, nous descendons à nouveau sur le littoral pour le parc national de Doñana. La région évolue en forêts de pins et en marais. Deux mois et demi que nous sommes en Espagne, nous progressons à présent en direction du Portugal.
Selon les locaux et les camping-caristes habitués au sud de l’Andalousie, l’hiver a été particulièrement froid cette année. Une bonne raison pour aller sur le bord de mer pour se réchauffer au soleil sur la commune de Matalascañas.

Avec une vue et un accès sur l’océan ou la pinède, la promenade journalière était bien agréable. On peut se rendre compte de la montée des eaux : le bloc rocheux dans la mer était autrefois une tour de guet sur la terre ferme.





Tiens, il y a du monde à la plage aujourd’hui, les bécasseaux Sanderling ont opté pour une petite sieste.




Bon, il est temps pour moi aussi de sortir de ma cachette pour profiter du soleil.

Après quelques jours, c’est sur la plage de Los Enebrales que nous nous arrêtons à nouveau. Finalement, à cette saison, le stationnement les pieds dans l’eau est toléré. Le ciel s’obscurcit avant la tombée de la nuit.






Marismas de Isla Cristina, un endroit très apprécié des oiseaux, des mordus de nature et d’ornithologie. Telle une esquisse au crayon ou une ombre chinoise, j’aime bien de temps à autre prendre les volatiles en contre-jour. Au coucher du soleil, une espèce de mordus peu enviable à la trompe bien aiguisée fait aussi son apparition, il est temps de rentrer.











Le fleuve Guadiana délimite la frontière entre l’Espagne et le Portugal, face à nous, Vila Real de Santo António. Demain, nous franchirons ce pont pour de nouveaux horizons.

