164-L’Alhambra de Granada

Avec son exposition climatique et par sa situation géographique à moins de 70 km de la mer et encore moins pour la pratique des sports d’hiver dans la Sierra Nevada, Granada est une ville très privilégiée. Avec 3481 m, le Mont Mulhacén est le sommet de la péninsule ibérique.

Parmi les nombreuses hypothèses sur son nom, il y a la grenade et ses nombreux pépins qui s’apparentent à une boule remplie de poudre. Autre supposition, la fille d’Hercule, Granata. Hercule était très apprécié dans l’histoire de l’Andalousie.

En pénétrant dans la ville en 1238, Mohammed Ben Nazar et son fils, fondateur de la dynastie des Nasrides, élèveront une citadelle du nom de l’Alhambra (Le Palais Rouge en arabe), un des plus beaux joyaux du pays.

L’Alhambra

Au fil de son histoire, plusieurs ensembles se sont constitués, le plus ancien étant l’Alcazaba, signifiant forteresse.

Le palais Nasrides, dit le palais des Lions, a 124 colonnes et son bassin central 12 lions symbolisant la puissance et le courage.

Le palais de l’empereur Charles Quint au style renaissance qui n’a jamais été totalement finalisé, carré à l’extérieur, circulaire à l’intérieur. Juste à côté, l’église Sainte-Marie de l’Incarnation.

Pour son ombrage, le Généralife était le palais d’été. Le jardin arabe est un lieu de plaisirs et de délices faisant appel aux cinq sens : le bruit de l’eau, les fruits, les fleurs, la lumière et la nature des matériaux. Le labyrinthe végétal participe aux panoramas sur la ville et sur les dimensions de l’Alhambra.

Grâce aux ruissellements de la Sierra Nevada, un escalier d’eau alimente tous les jardins et fontaines. Dans sa globalité, les jardins du Partal, de la Sultane et du Généralife occupent une bonne place dans une parfaite harmonie.