163-Le désert de Gorafe

Guadix était déjà spectaculaire pour son relief, Gorafe est sur un cran beaucoup plus haut. Nous roulons sur un plateau couvert de champs d’amandiers et d’oliviers.

Avant de descendre dans la vallée, il y a le parc mégalithique. Une des plus grandes concentrations en Espagne de monuments funéraires datant de l’époque du Bronze.

À Gorafe depuis bien longtemps, une bonne partie des maisons sont troglodytiques, une façon aujourd’hui de rester au frais, car en été la température peut dépasser les 50 °C.

Au départ de la commune, il y a deux façons d’atteindre les hauteurs pour admirer le désert. Un petit sentier non référencé qu’une habitante a pu nous indiquer le long de la paroi où la trace mesure moins d’un mètre de large par endroit et l’autre, une petite route très abrupte pour un seul véhicule avec très peu de débords où il peut être très compliqué de se croiser. Dans les deux cas, la tension monte. Une fois sur le panorama, le spectacle laisse sans voix avec un silence absolu, il n’y a qu’à voir le chien au bord du précipice, le vertige ne l’effleure même pas, c’est un habitué des lieux.

À l’origine, la Maison du désert était un prototype pour évaluer la résistance en plein désert de certains matériaux en conditions extrêmes. Avec toutes ses façades vitrées, elle est entièrement transparente. Après 3 ans d’études et son rachat par un agriculteur, celui-ci en a fait une maison d’hôtes où la vue imprenable couvre des dizaines de Km sur 360°.

Le plateau possède un observatoire astronomique, on aurait bien fini la tête dans les étoiles…