J’avais deux bonnes raisons d’emprunter la route qui va suivre : ne pas fragiliser ma ligne avec de quelconques produits aux goûts douteux et suivre les conseils de mon ophtalmologiste en continuant d’entretenir ma vue avec les beautés de ce monde. Première étape à Castelnaudary au restaurant Le Tirou, une institution pour le Cassoulet, celui de nos grands-mères, recommandé par le guide Michelin. On a même poussé le bouchon jusqu’au dessert avec un cassoulet glacé, sans oublier un petit verre du Minervois du vignoble du propriétaire.


La seconde étape pour nos yeux, pour un monument sans équivalence, la Cité de Carcassonne. 2500 ans d’Histoire, 3 km de remparts avec une double enceinte pour celle qui reste la plus grande cité médiévale au monde.

52 tours dont seulement 3 sont carrées. Viollet-le-Duc a mené la sauvegarde de la cité au XIXe siècle. Les stries sur les murs ne sont pas une illusion d’optique, mais une hérésie dont je préfère oublier le nom du réalisateur.











Le déroulement de la visite des intérieurs et des remparts est bien organisé. Avec ce dédale de couloirs, d’une tour à l’autre, on se projette facilement au Moyen Âge, il est où Jacquouille la Fripouille…









Quelques vues sur le bourg…










Allez, on fait la tournée des vigno…. heu des remparts. Après le décès du roi des Sarrasins, son épouse Carcas prend sa relève. Pour sa victoire stratégique, toutes les cloches sonnèrent. Elle donnera ainsi son nom à cette forteresse après qu’un soldat carolingien s’écria. Carcas sonne !!
















Au bord de l’Aude, contrairement à moi, ce ragondin n’a pas été attiré par l’odeur d’un bon cassoulet, mais juste par la fraîcheur d’une herbe grasse.

