Namur est la capitale de la Wallonie, région francophone de la Belgique traversée par la Sambre et la Meuse. Elle affiche un riche patrimoine et sa transition avec le monde contemporain est harmonieuse. Avant la visite de la citadelle cette après-midi, en plein cœur du vieux Namur, nous avons savouré au restaurant Felicità un échantillon des meilleures saveurs et produits d’Italie, une table sans conteste à retenir.
Emprunter le téléphérique a été un bon choix, le panorama était grandiose et nous a permis d’évaluer la taille de l’édifice.
À la vue de son réseau souterrain, Napoléon l’aurait qualifiée de termitière de l’Europe. Située sur une voie tactique importante, cette place forte fera l’objet de nombreuses convoitises. Sur toute sa périphérie, la vue sur la ville s’ouvre au visiteur.
De la catapulte au canon, au fil des guerres, la portée des armes est passée de 400 m à 5000 m, changeant la stratégie défensive.
La visite guidée des souterrains permet, grâce à une bonne scénographie, de replonger dans l’univers militaire. Des personnages apparaissent dans ce dédale de labyrinthes et cela produit son effet. Une étendue de près de 7 km, dont les galeries avaient pour fonction, la communication, la logistique et le combat. Au cours de son histoire, elle subira plusieurs modifications de ses entrailles et son dernier régiment quittera les lieux en 1977.
Les escargots de Djoseph et Françwès, réalisés par Susanne Godard, ancienne marionnettiste. Une caricature sur les Namurois pour évoquer leur lenteur et qu’il faut enfermer ou tenir en laisse. Jean Legrand, artiste peintre et écrivain, les avait rendus très populaires durant 50 ans dans le quotidien régional Vers l’Avenir. Les deux personnages prennent le temps de vivre et de méditer sur le monde moderne. Aujourd’hui, les habitants s’en amusent et caresser les cornes des gastéropodes apporterait chance et prospérité.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 