À l’heure où l’on aborde souvent nos besoins énergétiques, il y a un peu moins d’un siècle à Vermenton, le transport du bois était un besoin vital pour chauffer Paris. Les technologies modernes ont changé l’économie d’une région, aujourd’hui le bois du Morvan est surtout axé sur le sapin de Noël livré par la route et les canaux font le bonheur de quelques plaisanciers, ainsi va le monde.
À propos du monde, en parlant du très beau lavoir de Vermenton, j’apprécie particulièrement cette phrase : « On lavait le linge et on salissait le monde ! », les rumeurs allaient bon train… Et le bois aussi.





Seul papillon à pouvoir butiner en vol stationnaire avec 75 battements/minute, le Moro-Sphinx ou Sphinx-Colibri est aussi capable de pousser des pointes de plus de 50 km/h. Avec une trompe imposante, il participe activement à la pollinisation. 1/8000 de seconde, c’est la vitesse maxi de mon boitier pour figer cette série de photos. Bien qu’avançant inexorablement, le cadran solaire de la commune m’a laissé du temps en comparaison.







Après cette étape matinale sur le canal d’Accolay, direction le château d’Ancy-le-Franc. De style Renaissance italienne (1542-1550), on le doit à l’architecte du roi François 1er, Sébastiano Serlio. Il renferme l’une des plus importantes collections de peintures murales. Nombreuses sont les pièces avec de petites alcoves pour la prière, à la décoration parfois surprenante. Beaucoup de scènes mythologiques et le symbole des Francs-maçons apparaissent sur un plafond. L’immense parc de 50 hectares du château clôture une visite très enrichissante.



































Pour la fin de soirée, la halte nautique de Tanlay et son coucher de soleil.




À 17 km d’Ancy-le-Franc, autre joyau de la Renaissance, le château de Tanlay appartenant à la famille de l’Amiral de Coligny depuis trois siècles. Une grande galerie en trompe-l’œil et une fresque représentant les grandes figures politiques des Guerres de Religion sous la forme de dieux et de déesses antiques sont particulièrement remarquables. Chaque génération s’évertue à entretenir ce domaine, né en 1553 sur les bases d’un ancien château fort.
















