Il faut bien l’avouer, dans la durée de l’hiver avec des températures négatives, un camping-car atteint vite ses limites. Le vent, l’humidité, le froid impactent progressivement le moral des troupes. Après certaines obligations, nous quittons l’Île-de-France pour quelques jours pour le Morbihan espérant, trouver quelques rayons de soleil…

Nous débutons avec un petit bijou, le village préféré des Français en 2016, Rochefort-en-Terre. Son musée dégage une atmosphère onirique au pays des songes et des chimères.




























On connaissait le golfe par la mer, on va le découvrir cette fois par sa périphérie en poussant jusqu’à la pointe de Bilgroix à Arzon sur la presqu’île du Rhuys.


Sur la rive opposée, après en avoir fait le tour, nous visitons le site de Locmariaquer et les alignements de Kermario. Sur près de 4 km s’étalent des blocs de pierres dressés depuis 6000 ans. Ce peuple du Néolithique a parsemé la région de quelques 3000 menhirs. De ce passé préhistorique, ça reste la plus grande étendue au monde.






Le grand menhir de Locmariaquer atteignait 20 m de haut pour 280 tonnes avant sa chute encore inexpliquée. On pense que tout cet ensemble, menhirs, tumulus, dolmens, associait ces croyances populaires au merveilleux, à l’invisible et au sacré.










Un horizon complétement bouché a limité notre séjour sur la presqu’île de Quiberon.





Notre ami Yvon, qui était dans les environs, fin connaisseur de la Bretagne, a proposé de nous servir de guide. Aucun doute sur la partition touristique que tu maîtrises parfaitement, mais la prochaine fois, Yvon, par pitié, ramène-nous le dieu Hélios, même si tu brilles par ta présence (rire). Rendez-vous fixé à Lorient La Base, mais avant un petit tour à Port-Louis.



Parler de Lorient, c’est évoquer la Seconde Guerre mondiale avec sa base de sous-marins, la Cité de la Voile, le navigateur hors-pair Éric Tabarly, mais aussi bien d’autres dans la compétition maritime, un régal quand on apprécie la course au large.

















Pour une meilleure pénétration de la vague, la tenue à la mer est facilitée par de nouvelles formes d’étrave, réduisant ainsi les efforts sur la structure. Les foils, ces appendices latéraux, ont permis des records de traversée. À les regarder, on larguerait les amarres avec grand plaisir pour glisser sur les flots.









Avec un poids de 380 t et 17 m de haut pour une capacité de levage de 650 t, cet élévateur à bateaux est le plus puissant d’Europe. Une seule roue de cette bête de chantier naval pèse 3 t et mesure 2,5 m.








Le lendemain, petite vadrouille sur le rivage de Fort-Bloqué.






Autre milieu maritime incontournable pour la voile, La Trinité-sur-Mer, surtout quand le plus grand trimaran de course océanique au monde est à quai, le Sails of Change. La vue sur le port de plaisance donne une échelle de cette formule 1 des mers. Objectif, le Trophée Jules Verne avec un nouveau record pour un tour du monde en équipage, sans escale et sans assistance.














Voilà, l’étoile du Système solaire n’était pas beaucoup de la partie durant notre escapade bretonne, mais nos yeux ont scintillé par sa diversité historique. Nous y reviendrons… Kenavo!
