104-Le Verdon

En franchissant la Durance, nous pénétrons dans cette immense région dédiée à la culture de la lavande, le plateau de Valensole. Nous n’aurons pas le privilège d’en profiter par sa couleur et son odeur puisque sa floraison a lieu de mi-juin à mi-juillet. Elle appartient à la famille des menthes (labiées).

Sur notre chemin, le château d’Allemagne-en-Provence.

Une première halte sur le barrage de Gréoux, belle perspective et claire de lune pour finir la soirée.

Le lever du jour a été lui, brumeux, mais l’atmosphère s’est très vite réchauffée avec les premiers rayons du soleil.

Esparron-de-Verdon, son eau turquoise, calme et apaisante, hypnotise notre regard, un avant-goût de cette magnifique région à cheval entre le Var et les Alpes-de-Haute-Provence.

Le lac de Quinson fait la liaison entre le lac d’Esparron et le lac de Sainte-Croix.

Le village de Sainte-Croix-du-Verdon sur le flanc du plateau de Valensole, abrupt mais parfait pour se baigner sur ses rives. On serpente entre les habitations comme dans un labyrinthe.

Nous poursuivons vers la commune de Bauduen. Un tailleur de pierre a décoré sa façade de façon originale.

Aiguines et son château. Soudainement, nous sommes sous le charme de deux légendes, les Doors et un combi Volkswagen, un mariage parfait. Une très belle décoration qui reflète très bien un certain état d’esprit. Un peu plus loin, une autre allemande de caractère, la BMW R18.

Nous décidons de faire le tour du lac de Sainte-Croix (60 km), 3e plus grand lac artificiel de France, 10 km de long et 2 de large.

Moustiers-Sainte-Marie de façon classique, Mostiers-Santa-Maria en occitan ou Moustié-Santo-Mario en provençal, il y en a pour tous les goûts. Au Ve siècle, les moines de Lérins fondent un monastère dans la paroi rocheuse et lui donnent son nom.

De passage, un moine italien confiera le secret de fabrication de l’émail blanc à Pierre Clérissy. Avec sa notoriété, cette faïence ornera les cours d’Europe.

La légende de l’étoile dorée à l’or fin reste encore un mystère : tendue entre deux montagnes par une chaîne de 135 m, elle pèse 150 kg et mesure 1,25 m.

Sans aucun doute, le meilleur que l’on a pu déguster à ce jour, un miel d’exception. Même si le mérite en revient en grande partie aux abeilles, il fallait saluer le travail de cet apiculteur. On l’a retrouvé en gourmandise chez le glacier du coin, un vrai plaisir en bouche.

Entre les Alpilles, le Luberon et le Verdon, nous en avons pris plein les mirettes. Nous remontons à présent la route Napoléon…