La Canourgue, cité de caractère traversée par les eaux de l’Urugne, est surnommée la petite Venise lozérienne. Placée entre le plateau de l’Aubrac et les Gorges du Tarn, ses nombreux canaux ont orienté son économie au fil des siècles.












Au Moyen Âge, utilisant la force motrice de sa rivière, ses moulins assuraient la production de farine, d’orge perlé et d’huile de noix. Du 14e au 18e siècle, c’était l’activité lainière suivie de celle du cuir du 19e au 20e siècle, pour arriver aujourd’hui vers la pisciculture (saumons, truites, écrevisses).









Les passages dans la commune facilitaient le déplacement des gens, mais aussi des charrettes.



Sur la Collégiale Saint-Martin, son cadran solaire comporte une inscription. C’est à une heure que vous ignorez que le fils de l’homme viendra, soyez prêts.


La tour de l’horloge affiche le blason de la Canourgue, fleur de Lys et lévrier des Canilhac. Une légende sur Ermangarde et ses deux lévriers, épouse de Montaigut, y fait allusion. Geoffroy de Montaigut qui cherchait à se débarrasser de son épouse pour s’emparer de sa fortune fut mis en pièces par ces chiens.


Pour la personne qui cherche à être en osmose avec la nature en profitant de fabuleux panoramas, l’Aubrac et les Grands Causses sont extraordinaires. On laisse derrière nous le Causse de Sauveterre pour prendre la direction de la capitale de la Lozère…