75-Littoral Normand, 2ème partie

Cette deuxième partie sera consacrée au nord Cotentin en empruntant la route des Caps, puis la route du Val de Saire. On a beaucoup apprécié tout ce littoral plus sauvage et authentique.

Bref arrêt pour admirer le manoir de Dur Écu.

Depuis le regroupement des communes, on ne dit plus Cherbourg, mais Cherbourg-en-Cotentin, un peu déroutant quelques fois. Avec les travaux titanesques du sieur Vauban, protégée derrière sa rade artificielle, la plus grande au monde, toute l’activité maritime y est représentée, la croisière, l’industrie militaire, la plaisance, le commerce et la pêche pour finir. Grâce à son port en eaux profondes, elle peut accueillir les plus gros paquebots. En parcourant les rues de la ville, difficile de ne pas apercevoir ce qui allait participer encore un peu plus à sa renommée, les parapluies de Cherbourg.

Rare sont les parapluies capables de résister à des bourrasques de plus de 150 Km/h pour un usage courant. Mais si vous craignez pour votre sécurité, optez pour le modèle, comment dire… blindé, enfin presque. Après avoir vu la vidéo durant la visite, tout commentaire devient superflu, semblable un peu au film Kingsman. La manufacture est installée dans l’ancienne succursale de la Banque de France.

Au phare de Gatteville, une fois n’est pas coutume, nous avons fait l’expérience d’une tempête au bord de mer. Il mesure 75 m de haut, 2e phare de France et d’Europe. Une merveille pour les yeux, mais un désastre pour le sommeil. Face aux éléments, JJ a eu du mal à rester amarré tellement il a été balloté.

Le lendemain matin, sous un soleil radieux, Barfleur, petit port qui tire sa ressource de la Blonde de Barfleur, une moule savoureuse. En route, le tour n’est pas fini…