Après presque cinq mois passés en Suisse, il nous tardait de connaître notre petit fils Aubin et de se faire vacciner. Aux vues des conditions sanitaires exigées pour voyager à l’étranger, la question ne se pose plus, même si l’avenir reste hypothétique.
À Milly-la-Forêt, les instants éphémères sont souvent issus d’origine naturelle ou humaine. Pendant un orage, un phénomène optique appelé photométéore provoqué par la réfraction de la lumière dans les gouttes d’eau dans l’atmosphère terrestre engendre une palette de couleurs en demi-cercle, l’arc-en-ciel. Aujourd’hui, la nature nous gratifie d’un arc double. Sur ce deuxième, plus difficile à observer, car moins lumineux, les couleurs sont inversées, il s’agit d’une double réfraction.
Vient ensuite l’origine humaine inspirée par un mouvement artistique, le Land art. Né aux États-Unis dans les années 60 à partir de l’art contemporain, ces œuvres sont souvent réalisées en extérieur avec des matériaux naturels. Cette exposition fugace subira l’usure du temps. Sur un sentier que nous traversons régulièrement en balade, presque toujours au même endroit, un inconnu s’adonne à ses compositions du moment, bravo l’artiste.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 