Passer à côté des lacs suisses, c’est un peu comme passer à côté des plus belles avenues de Paris, il y a des incontournables. La météo s’annonce radieuse, alors direction le lac de Joux pour quelques jours.


Au fil des époques, le lac a permis le transport du charbon de bois, le commerce de la glace, pour être aujourd’hui un des fleurons de l’industrie horlogère. Dans cette vallée, les marques les plus prestigieuses comme Jeager-leCoultre, Breguet, Audemars Piguet, Patek Philippe élaborent et assemblent les tourbillons et les mécanismes les plus compliqués.



Sur la commune Les Charbonnières, on distille de l’eau-de-vie, la Gentiane. À Le Pont, la rive se prête à une promenade romantique. Au bout, Pégase émerge du lac, une sculpture de 14 m d’André Lasserre.












On n’aura pas manqué de savourer un Vacherin Mont-d’or et de ramener quelques bulles artisanales. Le lait est thermisé et le fromage affiné sur une planche d’épicéa de 17 à 25 jours.

La Dent de Vaulion, un sommet du Massif jurassien qui culmine à 1483 m, offre une spectaculaire perspective régionale. La grimpette de difficulté moyenne, d’après les guides, démarre à 1004 m au niveau du lac. Deux itinéraires pédestres sont abordables, une façon de varier les paysages à l’aller ou au retour.





La flore des montagnes a fait son apparition, l’alpage est couvert de Crocus vernus.




En 2020, j’ai écrit l’article 25-Milly-la-Forêt, le rouge avant tout où mon JJ y faisait un essayage de gyrophare. Après avoir échangé avec ses copains militaires, Monsieur souhaiterait à présent une tourelle sur son toit pour les zones sensibles et pour les récalcitrants sur les aires de camping-car. Ben ça ne va pas être possible, mon JJ, on risque de ne pas passer au prochain contrôle technique et il faudrait supprimer une partie des panneaux solaires, désolé. Il est parfois incorrigible, mais tellement affectueux, passons…


