Certains sont arrivés, d’autres sont partis, ainsi va la migration. La bergeronnette grise et le rougequeue noir ont fait leur apparition, encore du plaisir en perspective avec quelques prises de vue. Avec l’arrivée du printemps et de tout ce beau monde, leur chant permet de mieux les identifier. Pour les mésanges, quelques branches élaguées d’un bouleau constituent avec sa sève un parfait abreuvoir en plus de ses vertus détoxifiantes.
D’autres personnages plus gourmands sont aussi de la fête. À Pâques, il est de tradition de s’affronter avec des œufs durs. Leurs couleurs diffèrent suivant la mixture à base de pelures d’oignons au moment de la cuisson. Le vainqueur remporte l’œuf de son adversaire en brisant chacune de ses extrémités. Une joute qui tourne vite à la franche rigolade.
Portrait de Blanquette, la chèvre de Monsieur Seguin d’Alphonse Daudet, cet écrivain qui nous a sensibilisés durant notre enfance. Pour reprendre un proverbe provençal, jamais chèvre ne mourut de faim, signifiant que quand on n’est pas difficile, on s’en sort toujours, particulièrement pour un globe-trotter.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 