60-Lausanne Capitale Olympique

Lausanne, capitale du canton de Vaud, est construite à flanc de colline sur les rives du lac Léman. Le panorama sur les Alpes françaises y est sublime. Région viticole par excellence bénéficiant d’un microclimat, elle produit le quart des vins suisses avec les cépages Chasselas pour le blanc, Pinot Noir et Gamay pour le rouge principalement. À la vue des pontons, on n’a qu’une envie, larguer les amarres.

Son architecture me permettra de m’essayer au mouvement du cubisme (photo Lausanne 16), un petit clin d’œil à un ami.

Proche de l’Hôtel de ville du XVIIe siècle avec ses gargouilles de dragons, place de la Palud, une fontaine ornée d’une statue matérialise la justice. Sur une façade, une horloge murale anime ses automates évoquant les grandes heures de l’Histoire vaudoise.

Mais Lausanne est avant tout le siège du Comité Olympique. En pénétrant dans le parc du Musée Olympique, nous serons avec sa piste d’athlétisme tout de suite dans l’ambiance. L’esprit des jeux, la compétition y sont parfaitement symbolisés. Pierre de Coubertin, créateur du CIO, en émettra l’idée.

Le plafond de la station de métro Ouchy affiche aussi sa décoration olympique.

Pour cause de pandémie, les Jeux de Tōkyō 2020 ont été reportés en 2021. Néanmoins, comme il est écrit, le feu olympique continuera d’éclairer le monde.

Au coin d’une rue se dévoile soudainement un design automobile à faire pâlir la concurrence par ses formes rétrofuturistes, une Wiesmann GT MF5, le charme à l’état pur. Son logo est aussi son slogan, les Weismann collent à la route comme des geckos sur un mur.

Rejoindre à pied la Tour de Sauvabelin depuis les rives du lac requière une certaine condition physique, avec cerise sur le gâteau les 302 marches assemblées en forme d’hélice pour la gravir, sans parler du retour tout aussi dur. Ce jour-là, je n’ai pas tiré la médaille d’or, mais plutôt la langue. Cette ville mérite bien son titre, athlétique dans un cadre de vie idyllique.