Cela faisait un moment que nous avions un couvercle météorologique propice à l’hibernation.


Mais aujourd’hui, le soleil a fait son apparition à notre plus grande joie. La neige est venue magnifier un très beau paysage.

Les jours suivants, les rayons solaires laissent apparaître des sculptures éphémères et un dragon du plus bel effet. La cime des sapins étale ses belles « saucisses ». Des enfants quittent leur igloo Swiss-made pour s’adonner au plaisir de la glisse, la vie reprend.
Direction la forêt bernoise pour une balade et une « chasse » photographique. Shooter par des températures négatives requiert une certaine préparation : il faut éviter les chocs thermiques pour le matériel et la condensation, le plus gênant étant la buée dans le viseur due à la respiration. La quête du Graal photographique me permet d’oublier « la chaleur ambiante ». À la longue, seule la rigidité de mon index sur le déclencheur me rappelle la morsure du froid. Plus l’oiseau est petit, plus il est rapide et plus ma réactivité dans l’action devient hasardeuse. Parmi la faune, les oiseaux restent nos espèces favorites.
On ne badine pas avec la condition animale, traduction : « Je préfère manger de l’herbe plutôt que des déchets, merci ». Vache qui rit, vache qui pleure… Vache qui rit jaune.
