46-Musée de la Taillanderie

Fabrique de faux et d’outils taillants pour un usage principalement agricole, la Taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne témoigne de l’industrialisation de cette vallée entre 1828 et 1969.

La source du Lison assurera l’énergie hydraulique de cette technique comtoise pour le fonctionnement de la forge aux soufflets en chêne, un procédé unique au monde.

Ainsi que les roues à augets de 5 m de diamètre pour actionner les martinets de 40 à 250 kg chargés d’aplanir le métal pour sa mise en forme à raison de 150 coups par minute. Le bruit de la machinerie pouvait s’entendre à 10 km à la ronde et ses traumatismes sonores amenaient la surdité chez les Taillandiers.

Elle bénéficiera à l’époque d’une des premières dynamos pour son usage électrique.

Le catalogue de la production comptera jusqu’à 120 modèles de faux différents. Avec le développement ferroviaire, la concurrence signera la fin de cette industrie locale.

Après cette visite forte appréciée et malgré la légende, Jolly Jumper se risquera à emprunter un parcours diabolique, l’esprit du mal, le pont du Diable… Son effigie figure au milieu de l’édifice. Une seule voie de circulation pour le traverser, autant dire qu’on a eu l’impression de rouler dans le vide.

Après ces quelques craintes, on prendra de la hauteur sur le Montmahoux en évitant de faire des âneries en admirant la vue à 360 º.