Au premier regard, deux mots viennent à l’esprit, la quête de la perfection et la sérénité des lieux. Le Parc oriental de Maulévrier a su reproduire la culture et les traditions du pays du Soleil levant.

Ce plus grand jardin japonais d’Europe (Nihon teien) a été créé entre 1899 et 1910 par Alexandre Marcel, inspiré de la période Edo, 17/19e siècle. Il symbolise la vie et l’horloge des saisons. Le printemps et l’automne seraient plus propices pour en apprécier toute la palette des couleurs.
L’ensemble des éléments décoratifs qui le composent, avec les religions shintoïste et bouddhiste, incarne, dans le respect du yin et du yang, la communication de l’humain avec la nature en accord avec les esprits divins (Kami). L’eau, les roches, les statues, les animaux et les différents plans et perspectives en font un art au plus haut niveau. Le pin représente la longévité, la taille des arbres accroît la projection visuelle du visiteur ou au contraire la dissimule pour mieux le découvrir.
J’ai aussi apporté ma pierre à l’édifice pour participer modestement à un certain équilibre. La culture du bonsaï peut-être une bonne approche du jardinage japonais.
Jouxtant ce parc, le château Colbert et son potager, élu plus beau de France en 2016, que vous retrouverez à sa table.
Une belle reconversion professionnelle à la retraite, passer de l’agriculture à l’ouverture d’un camping familial (Les Logis de L’Oumois) fort agréable avec trois étangs ombragés, pédalos ou canoës à discrétion, est une réussite exemplaire. Un parcours sous forme de rébus de 5 km environ raconte cette histoire audacieuse en sillonnant les environs. La ville de Maulévrier possède un cynodrome et tire son nom d’une légende du destin tragique de trois frères, Mauléon (mauvais lion), Mallièvre (mauvais lièvre) et Maulévrier (mauvais lévrier).
Finalement, la concurrence artistique ne manque pas sur la commune de Maulévrier. Au plaisir des yeux et des papilles, chacun y trouvera son bonheur.