33-La Rochelle et l’île de Noirmoutier

Au fil du temps, nous avons convenu qu’il ne servait à rien d’explorer toute une région, une fenêtre de retour serait bien plus bénéfique.
Au tour de Brigitte et de José de nous accompagner pour un petit road-trip.

On peut dire que la Vendée et la Charente-Maritime affichent de très belles plages, à commencer par Châtelaillon-Plage, commune très agréable et dont on goûtera le charme d’une piscine naturelle au style polynésien au camping municipal.

Mais si vous souhaitez de l’intimité, pratiquer un sport très vite grisant, un environnement sauvage et une longueur de plage infinie, alors La Faute-sur-Mer est faite pour vous.

La Rochelle, forteresse portuaire reconnaissable au Vieux-Port par La Tour de la Chaîne et de Saint-Nicolas. Après avoir flâné dans le parc Charruyer aux milieux d’animaux, le cœur de la vieille ville nous invitera lui aussi à user nos semelles.

Noirmoutier, l’île aux deux accès possibles. Le plus typique, le passage du Gois, route submersible de 4,2 km très spectaculaire à marée basse par son amplitude et le pont, plus aisé pour une vision vertigineuse et panoramique de l’île.

Une île où la pratique du vélo est incontournable et tout est mis en œuvre à cet effet. Sur la boucle des 70 km, nous en ferons 45 environ dans la journée avec une bonne fatigue à l’arrivée.

Une ballade à travers les marais salants qui font le bonheur des oiseaux et des ornithologues. La fleur de sel accompagne très bien les pommes de terre du pays, rissolées de préférence.

Le nord de l’île est le plus authentique avec, entre autres, la plage des Dames et ses petites cabanes. Au sud, la pinède de Barbâtre avec son odeur de pin longe une plage de 7 km.

Le sable a ses avantages, mais aussi ses inconvénients qui nous ont valu un ensablement au camping. On a dû batailler deux heures pour sortir Jolly Jumper faute de matériel adapté, en prenant soin de ne pas endommager le réservoir d’eaux grises. Après quoi, nous sommes allés refroidir nos nervous breakdowns à la mer, toujours se méfier de nos nerfs. Ça fera partie des souvenirs.