Retour à Fouras pour une visite de l’île d’Aix. La ville nous avait déjà séduit, mais encore plus avec son sentier du littoral et ses 5 plages. Cette station balnéaire cumule aussi de très beaux points de vue. On peut chaque soir changer de décor pour admirer le coucher de soleil.

L’architecture n’est pas en reste non plus, les bâtisseurs ont composé de belles demeures. Quant aux roses trémières, elles sont omniprésentes dans la région avec un festival de couleurs. Il y a un coin à escargots sur le bord de mer, et pour les gastronomes, les petit-gris charentais sont une spécialité (les cagouilles).
Réveil à 4 h 00 pour prendre l’embarcadère à 7 h 30 situé à 3,5 km du camping.

Une petite croisière de quelques minutes pour apercevoir une fortification du sieur Vauban qui aura marqué toute la contrée. Avec ses constructions défensives à travers tout le territoire, je suis devenu un inconditionnel du personnage. L’île représentait une clé de voûte pour défendre l’arsenal de Rochefort.
L’île d’Aix sera la dernière résidence de l’empereur Napoléon sur le sol français. C’est là qu’il rédige le 13 juillet 1815 sa lettre de reddition avant son départ pour Sainte-Hélène où il mourra en 1821.
Les Aixois ont une façon bien particulière d’attirer l’œil du touriste : un attrape-rêves sur les hauteurs d’une plage, un hublot pour le panorama, chacun y va de son message personnel et c’est plutôt réussi.
Même la nature se contorsionne pour le visiteur du jour.
Et toujours cette foison de roses trémières dans le paysage. Ce mois-ci, on aura explosé le compteur du podomètre, 174 km pour Annemarie et 157 pour moi, donc le vélo ou la trottinette électrique attendront encore un peu.
