23-Confinement et conditions de travail

Cher·ère·s Internautes,

J’entends ici et là des protestations et des revendications pour que s’interrompe au plus vite ce cruel confinement. Je souhaitais donc me joindre à ces appels humanitaires et ainsi interpeller notre président actuel dans sa gestion de crise pour le moins hasardeuse. Il semblerait que la cartomancienne du Palais de l’Élysée utilise une boule de cristal des Balkans dont la visibilité requiert un outillage du type canne blanche.
Aussi, dès aujourd’hui, je sollicite le syndicat des camping-caristes afin qu’il pratique du lobbying sur la place Beauvau pour que cesse immédiatement cet étranglement de nos échappements. Pour notre économie, il ne doit pas y avoir de magasins Feu Vert… À l’arrêt, c’est contre-productif.
Comme disait Lino Ventura, on ne devrait jamais quitter Montauban…
Bien sûr, comme tout le monde, j’ai bien essayé de me mettre au sport, mais le diagnostic est tombé : tendinites aux deux bras à la suite de levers de coudes trop répétitifs. Le professeur marseillais que j’ai pu consulter m’a averti que la chloroquine était contre-indiquée dans mon cas. Il ne me reste plus à disposition qu’une simple paille pour absorber ma posologie thérapeutique écossaise.

Voilà, cher·ère·s Internautes, je souhaitais attirer votre attention sur mes conditions de travail pour la rédaction de mes articles.
Une simple photographie vaut mieux qu’un long discours (sans masque et gel hydro… alcoolique).

Confinement vôtre.