En Indre-et-Loire il y a le château de Montpoupon, une demeure familiale depuis 1847 garnie d’une collection d’objets personnels appartenant au sieur de La Motte Saint-Pierre.
On pénètre un univers où tout semble figé, comme si les propriétaires étaient toujours présents et actifs. Cette vie quotidienne est assez bien représentative de son époque.
En 1901, le personnel de maison pouvait s’enorgueillir de disposer d’un lave-vaisselle et d’une batterie de cuisine de 150 casseroles.
Petite parenthèse pour ce midi, on a pu apprécier le boudin blanc du boucher-charcutier de Saint-Georges-sur-Cher, deuxième au Concours Général Agricole de Paris, situé juste à côté de l’aire de camping-car.
Une chambre royale était toujours apprêtée pour une éventuelle visite monarchique.
Montpoupon, c’est aussi le musée du Veneur, haut lieu de la chasse à courre. Un reflet époustouflant dans ce domaine où tout y est représenté. Les écuries, les voitures hippomobiles, maréchalerie, sellerie, tenues des équipages, cartes postales, aquarelles, en terminant par la célèbre Maison Hermès. Comme beaucoup de traditions culturelles, un milieu où la passion n’a pas de limite.
À cheval reçu en don, on ne cherche pas s’il y a une inflammation du palais.
À u cavallu dunatu un si cercà palatraghja, proverbe corse.
Les pérégrinations oniriques de Jolly Jumper 