Les préparatifs de départ, une norme quasi-militaire pour éviter tout désagrément. Comme je l’ai dit précédemment, la charge utile restante du véhicule conditionnera pour une bonne part notre road trip. Qui veut voyager loin, ménage sa monture.

Pour un camping-cariste, il y a trois façons de parcourir cette magnifique planète. 50 % vont en camping pour la facilité du confort et pour leur sécurité.
25 % sur des aires réservées aux camping-cars pour limiter les frais, les contraintes de réservation et enfin le restant en pleine nature pour leur indépendance et le sentiment de liberté. Notre préférence va sur cette dernière option avec vue sur un lac saupoudré de chants d’oiseaux, excusez du peu.
Mais la topographie du moment décide souvent à notre place, le mot clé restant l’adaptabilité face à l’imprévu.
Pour nous, il n’y a que deux saisons. D’avril à octobre où tout est open bar, campings, visites culturelles, météo plus favorable et l’autre période où vous trouvez des portes closes et des robinets mis hors gel. Les problèmes existent pour que les solutions existent.
C’est là que notre ami Google intervient quand il n’y a pas de zone blanche. Les bandes de fréquences de votre téléphone sont capitales, même pour un smartphone de dernière génération, pour s’ouvrir aux réseaux avec une carte Sim de pays étranger. Il en va de sa sécurité en y ajoutant un routeur multifréquence avec antenne et une paire de talkie-walkie lorsque votre Partner est parti cueillir des pâquerettes en égoïste. Mais dans le pire des cas, il reste les signaux de fumée avec les incantations péruviennes. Pourquoi péruviennes ? Je n’en sais rien, mais ça me plaît.
Les applis en tout genre, la vue satellite avec Google Maps feront partie du paquetage pour repérer en amont le circuit avec le GPS (j’ai perdu le sens).

Le reste de l’intendance dépendra de notre « panse » à ingurgiter les produits régionaux si affinités et à ne pas rechigner sur l’exotisme culinaire du chef local.
S’il nous prend l’envie d’attraper un « virus festif », les autorisations de circulation ne sont pas toujours tolérées. Consulter notre ambassade, nous le ferons, pour éviter des confinements à l’ombre et faire ainsi don de notre crème solaire.
18 heures déjà, il est temps pour moi de vous laisser et de prendre ma tisane écossaise adorée, Isle of Islay.



